Wednesday, April 18, 2007

Photos en 5 dimensions...

Quand on a pas d'appareil photo, il y a un autre systeme qui fonctionne bien: les 5 sens. C'est encore mieux, c'est moins cher et avec un peu d'effort, ca peut meme profiter aux autres! Alors voici quelques cliches pris ces deux semaines (he oui, ca fait deux semaines que je suis au Perou...)

LA VUE
Lima: l'avion depasse cette ville immense pour flotter au dessus de l'ocean, fait un demi tour au raz de l'eau. Les barques en dessous s'agitent, l'eau tourbillonne. Le train d'atterrissage sort, comme si nous allions atterrir sur l'eau... Petit gloup dans la gorge... Mais non, c'est normal et bien vite nous retrouvons la terre ferme. A l'aeroport, pour rejoindre le hall des arrivees, tu appuies sur un bouton. Vert, tu passes. Rouge, t'es fouille!

L'OUIE
Paracas: petit village tranquille sauf... en pleine Semaine Sainte! Les hotels sont tous pleins. Ce sera Hotel Playa avec nos sacs de couchage. Nous sommes les seuls Gringos (les visages pales) au milieu de tous ces Limeens (habitants de Lima) qui campent. Chacun met sa musique a plein tube (que ce soit compatible ou pas avec celle des voisins...) mais les etoiles sont au rendez-vous. Les Limeens partis, ce sont les chiens qui s'y mettent (il y a des dizaines et des dizaines de chiens errants) et le film "Jesus" projete sur grand ecran (avec le son a fond bien sur, au-dela du son ecoutable!) Pour que vous ayiez l'impression totale, je vous rajoute le bruit que font presque toutes les voitures ici quand on les ferme: une sorte de sirene, puis quelques bips bien aigus, un hurlement electronique, puis quelques huic-huic sonores. Bonne nuit...

LE TOUCHER
Huacachina: village style Turist-Land au milieu des dunes (oui, toute la cote au Perou est desertique, cailloux, sable, 40· a l'ombre). Veritable oasis en plein desert de sable ou l'on peut faire du sand-board. Dur dur a la montee puisque le sable s'effondre sous les pas, mais un sentiment assez chouette a la descente. On glisse sur le sable, legerement (ouaaiaiaiiiiisss!!!), puis on ramasse quasiment toute la dune et... on s'ecroule! Du sable partout, meme dans le nez et les oreilles!

L'ODORAT
Nasca: bien sur, les fameuses lignes vues depuis un mirador. Une immensite empreinte d'un mystere encore inexplique aujourd'hui. Les lignes bien sur. Mais aussi dans notre hotel, le parfum doucereux du jasmin. Au marche, la senteur de fruits, legumes, herbettes inconnus chez nous, l'odeur appetissante des tamales (petit "pate" de farine de mais farci au poulet, cuit dans des feuilles de bananiers)

LE GOUT
Arequipa: le gout de la langue pateuse pendant les 12 heures de bus sans arret-pipi (vaut mieux pas boire...) Le gout ravigottant du the ici (the, cannelle, clou de girofle), ou celui rafraichissant de la chicha (boisson a base de mais rouge cuit tres longtemps puis fermente). Le delice du cebiche (fruits de mer et/ou poisson crus dans du jus de lime, parsemes de coriandre fraiche)

A suivre...

2 comments:

Anonymous said...

Vas-y ma belle .. plonge dans l'expérience du voyage avec tous tes senses!!!

Bon appetit du "plât péruvian" et évite bien les "goûts amerts" si tu les aimes pas ;o)! .. mange tout simplement "autour"!

Gros becs - je pense à toi!!!

Anonymous said...

Très joli comme s'est écrit.
Comme d'habitude je vois que le resenti prend une belle part dans ton aventure. C'est très bien car l'emprunte laissée vaudra bien plus que toutes les photos prisent. Que cet enrichissement personnel se poursuive le mieux possible.

Je pense bien à toi et dois dire que tes talents de danseuse me manquent. Amuses toi bien et profite un max de ce voyage...

Bisou et poignée de main à Mathieu, Oli